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L'histoire de notre commune

 

La commune de MARTRES DE RIVIERE est située au centre de la plaine de Rivière. La plus grande partie du territoire de la commune est exploitée en polyculture et quelques pâturages favorisent l’élevage bovin.

Ces limites forment un triangle de Trois kilomètres de coté .

Martres possède un château avec sa chapelle qui date du XVII° siècle .

Superficie : 359 ha

Population 2011: 397 habitants

Habitants : les Martois ou Martrais

Cours d’eau : la Garonne

 

Origine du nom : Le nom du village viendrait du latin Martyres, « Martiis »  en référence aux chrétiens martyrisés, et de Rivière, nom de la région.

 

 Historique 

La présence romaine est attestée dans le village :

Le site de la « Gleysace » et ses vestiges archéologiques évoquent une église paroissiale.

La première mention d'une communauté religieuse organisée est tardive (1387). En 1387 d'aprés le Pouillé du Comminges, MARTRES et ARDIEGE sont associés avec les mêmes recteurs.

Ce regroupement est du à la crise démographique du XIV° siècle (Guerre de Cent ans, Guerre entre Foix et Armagnac), et peut être la peste.

Au XIIème siècle, Martres est sous la dépendance de la châtellenie de Pointis de Riviere. Situé sur la rive droite de la Garonne, ce territoire du Comminges n’est pas compris dans la Guyenne et continue à dépendre de la sénéchaussée de Toulouse après que le Comminges est été attaché à la couronne. C’est l’une des onze communautés qui constituent alors le petit Comminges.

On ignore s'il a existé une seigneurie à MARTRES DE RIVIERE au Moyen Age. En 1542, il est fait mention d'un seigneur, mais on ignore s'il était à la tête de la seigneurie de MARTRES car les droits seigneuriaux étaient entre les main du Roi.

Au XIX° Siècle la famille de Sainte-Gème marque son empreinte dans la région. Elle est présente à Sauveterre de Comminges, à Barbazan, et dans la plaine de Rivière. A la fin du XIXe siècle, le vicomte de Sainte-Gème vend le château de Barbazan, il fait construire celui de Martres de Rivière. Il est le neveu du baron de Sainte-Gème, propriétaire du château de Bagen à Sauveterre de Comminges. .

MARTRES DE RIVIERE est aujourd'hui un des premiers villages à avoir pratiqué le remembrement.

  

Patrimoine architectural 

  

Architecture civile : LE CHATEAU (XIX° siècle) (Calcaire et briques)

Le château a été achevé en 1867, sa construction a été entreprise par Henri Marie Didier de Saintegème Vicomte d'USTOU.

Il est rouge et blanc avec tourelle. Sur le fronton de la porte d'entrée figurent les armoiries de la famille. Elles signalent l'alliance des SAINTE-GEME et des USTOU. La grille d'entrée est ornée des loups du Comminges rappelant la passion pour la chasse que nourrissait cette famille au pied des montagnes.

L'ancien château démoli pour permettre la construction du nouveau a peut-être vu le dernier grand mariage du Comminges, avant la révolution la nièce de l 'évêque de Comminges épousait un de SAINTEGEME venu du Gers.

En 1989 le château est vendu par la petite nièce de SAINTEGEME Mlle Nancy la Fonta de Saintegeme qui conserve les droits de visite et souvenir de sa famille décédée.

Ce château possède aussi une petite chapelle.

 

Arcitecture religieuse 

LA CHAPELLE DU CHATEAU

Edifiée en 1840, en même temps que le château, la chapelle est dédiée à Notre-Dame. Elle s'ouvre sur le parc et est construite en bordure du mur de clôture.

Elle a été restaurée en 1916 et entretenue par la nièce de M. de SAINTEGEME : Madame LA FONTA de SAINTEGEME décédée en 1979.

Les peintures intérieures furent restaurées par le peintre Béringuier appelé par la famille Saintegème . La toiture à été remaniée en 1981 par Mlle Nancy la Fonta de Saintegème.

 Quelques photos

 

   

L'église paroissiale

 

Elle est de dimensions modestes.

Le Viconte de Sainte-Gème fit appel au peintre toulousain Béringuier (1843-1913) pour le décor de l'église. La famille de Saintegème assuma la plus grande partie des frais: peintures murales, chemin de croix, construction de la chapelle dédiée à Saint-Roch. Dans cette chapelle on retrouve au plafond les armoiries, sur les mûrs et dans le chevet plusieurs anges de part et d 'autre d'un superbe tableau représentant la mise au tombeau.

Portail (XVIe siècle) (Marbre) :

Le tympan de ce portail composé d’une seule pièce, comporte à la fois des éléments religieux et civils. Ainsi Marie et Saint -Jean encadrent-ils le Christ en croix, tandis qu’un blason, une fleur de lys et d’autres motifs décoratifs sont également sculptés. L’écu, occupé par un ours, est surmonté d’un chien, probablement un lévrier. Ce sont peut-être les armoiries des bienfaiteurs de cette église.

 

Blason (XVIe siècle) (Marbre) :

Sculpté sur le tympan de l’église, ce blason contient une figure animale dont la taille de la tête ainsi que la forme des pattes évoquent l’ours. Ces armoiries ne sont pas répertoriées parmi celles des seigneurs de la région. Les hypothèses émises portent sur la maison d’Ustou ou sur celle d’Aranois ou Aranais.

 

Monument à Saint-Roch (Début du XXe siècle) (Calcaire) :

 

 

Ce monument est érigé sur le chemin qui relie Martres de Rivière à Pointis de Rivière.

Saint-Roch y est représenté en pèlerin, muni de son bourdon et accompagné de son chien, et il montre son bubon de peste. Les dates de 1644 et 1900 sont inscrites sur le socle. L’année 1900 est probablement celle de l’érection du monument. L’année 1644 coïncide, quant à elle, avec la forte épidémie de peste qui a décimé la région. Saint Roch est le protecteur des pestiférés, et les vestiges de mur situés derrière le monument sont peut-être ceux dune chapelle qui lui aurait été dédiée au XVIIe siècle. Ainsi le petit édifice commémore-t-il peut-être autant les ravages de la peste que l’ancienne chapelle.